Escaliers de la ville de Québec: chef d’oeuvre pittoresque… et utile


[ Découvrir le Québec ] - Rédigé par

Mais qu’est-ce que la ville de Québec possède, que d’autres villes n’ont pas ?

Il s’agit certainement de ces nombreux escaliers, qui se situent à travers toute la ville !

En effet, on en dénombre près de 30 qui permettent d’accéder de la Basse-ville à la Haute-ville et vice versa. Tous plus beaux et plus grands les uns que les autres, ils symbolisent une des nombreuses particularités de cette ville à la construction vertigineuse. Vous pouvez compter en moyenne une centaine de marches pour éviter de gravir des côtes telles que la Côte de la Montagne, une des plus pittoresques. Cependant, prenez garde car l’essoufflement arrive vite, surtout si vous songez à monter l’escalier du Cap-Blanc. Ce dernier est sans conteste l’escalier le plus long de Québec, car avec ces 398 marches, il représente un défi pour ceux qui souhaitent s’y exercer !

escaliers vertigineuxCes nombreux escaliers ont même laissé place à de véritables concours consistant à franchir la trentaine d’escaliers, soit l’équivalent de plus de 3000 marches, dans un parcours de 19 kms se déroulant généralement au courant du mois de juin.

Toutefois, pour les moins sportifs d’entre nous, ou ceux qui préféreraient visiter la ville de Québec en admirant le paysage à leur rythme, sachez qu’il y a un ascenseur au bout de la rue de la Couronne, et également un funiculaire, dans le quartier touristique du Petit Champlain. qui vous amène au pied du majestueux Château Frontenac.

Ces étonnantes constructions, qu’elles soient en bois ou en métal, qu’elles soient larges ou étroites, décorées ou à nu, nous offrent pour la plupart, une visibilité étendue de la ville. Ainsi, en plus de donner un charme à la ville et de muscler ceux qui les prennent avec entrain, ces escaliers permettent de monter et de descendre à sa guise, en observant un paysage bien souvent splendide avec d’un côté une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent et de l’autre sur des forêts et des parcs qui s’étendent à perte de vue.

De là à penser que l’expression québécoise « prendre une marche » (qui signifie « aller se promener ») soit née d’une ballade dans les rues Québec, c’est une autre…marche que je ne franchirai pas !

A propos de l’auteur:

Lilia SpenleLilia Spenle

Stagiaire – chargée de communication et animatrice réseaux

 

Haut de la page
    Derniers articles du blogue