La neige au Québec: merveille blanche ou denrée envahissante ?


[ Culture québécoise ] - Rédigé par

Elle arrive enfin pour certains, trop vite pour d’autres. Elle raccourcit un automne auquel on s’était habitué avec son habit de couleurs. Elle tombe dru et amorce donc un hiver qui sera forcément long.

La neige est au Québec ce que le soleil est aux Antilles ou à d’autres îles des Caraïbes: présente et (presque) permanente. Elle fascine et régale les amoureux de sports d’hiver autant qu’elle irrite et rebute ceux qui préfèrent la douceur de l’été et les activités en manches courtes.

On peut donc la voir sous 2 angles bien différents. Comme une histoire d’amour et de haine:

1) Une merveille blanche en début d’hiver

 

2) Une denrée envahissante à l’orée du printemps

 

Elle est encore présente en avril. Salie par un hiver trop long et fondante dès les premiers redoux pour devenir de la sloshe, terme francisé emprunté à l’anglais slush qui désigne de la neige partiellement fondue (et avouons-le plus du tout immaculée).

Cette expression typiquement québécoise qualifie l’état déliquescent du blanc manteau et la disparition des vrais plaisirs associés aux activités de plein air pratiquées dans la neige. Les plus réticents à l’hiver iront même jusqu’à appelé cette neige du doux nom de « marde blanche » (faut-il vous faire une traduction ?).

Quoiqu’il en soit et comme le ferait un bon débat politique, la neige fait « jaser »  au Québec. Elle partage, elle divise, elle rassemble mais ne laisse personne indifférent. Québécois de souche ou nouveaux arrivants.

Et vous qui êtes immigrant et arrivé depuis quelques hivers, êtes-vous toujours « petite neige blanche » ou avez-vous définitivement basculé vers l’option « hostie de marde blanche » ?

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