Les aventures rocambolesques d’une journaliste québécoise à Paris


[ Culture québécoise ] - Rédigé par

Vous nous lisez régulièrement pour découvrir certaines facettes de la culture québécoise. Mais pour bien en france quebec immigration affairescomprendre les subtilités, il est cocasse de comprendre également la perception de la culture française vu du Québec.

Lors d’une rencontre hier avec la journaliste québécoise Marylin Lafontaine, nous avons eu quelques échanges en mode regards croisés France Québec. Elle nous a transmis quelques extraits de son livre «Oser Paris», écrit lors de son séjour de 2 ans au coeur de Paname, que nous partageons avec délectation :

1) Premier contact avec un taxi parisien :

«N’allez jamais dans le bois de Boulogne le soir, faites attention aux pickpockets dans le métro et regardez où vous marchez, a-t-elle dit en déposant les valises à nos pieds. Et bienvenue en France ! a-t-elle lancé avant de remettre le taxi en marche et de détaler en décrochant son cellulaire. Dans quelle galère m’étais-je embarquée ? »

2) Salutations matinales entre collègues de bureau :

« Allo ! ai-je joyeusement lancé en arrivant ce matin-là au bureau. Esclaffement général. Oups, c’était vrai ! Aussitôt dit, j’ai voulu retirer ma formule de salutations. « Allo » est réservé aux conversations téléphoniques et, tout comme mon « Bon matin », il suscitait toujours quelques sourires lorsqu’il sortait de ma bouche. Les Français, eux, ne séparent leurs salutations qu’en « Bonjour » et « Bonsoir ». Mes collègues trouvaient rigolo que j’aie une expression propre à la matinée. »

3) Nos deux langues pas si commune

« Pardon ? » était aussi un raccourci efficace pour dire : « Je n’ai rien compris du tout à ce que vous venez de dire, pouvez-vous répéter ? » Parce que s’il était vrai que mes collègues ne saisissaient rien à mes « Y fait donc ben frète », « Ç’a ben d’allure » ou « C’est vraiment broche à foin », il m’arrivait aussi plus souvent qu’à mon tour de ne rien comprendre lorsqu’ils poussaient un « C’est vraiment chelou ce truc de ouf ! » ou un « Ça me saoule ! » quand ils en avaient assez de leur journée. »

Le bouquin se lit comme une tranche de vie. Il porte un regard amusé sur le mode de vie à la française qui intrigue tant les Québécois. Il nous en apprend aussi pas mal sur ces différences culturelles qui font le charme (et parfois la difficulté) de l’immigration des français au Québec. Osez la différence, c’est Oser Paris

Livre Oser Paris culture québécoise

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