Le parcours exigeant qui mène à une immigration réussie passe par l’accès à un emploistable et à la hauteur
de ses compétences. Cela reste l’objectif numéro 1 de tout immigrant et la base pour faciliter son intégration dans le pays d’accueil. La problématique de la reconnaissance des diplômes ressemble malheureusement pour beaucoup à un parcours du combattant ou à un casse-tête chinois. Nombre d’immigrants qualifiés se voient ainsi refuser l’accès à certains postes parce que leurs diplômes n’ont pu être reconnus par des ordres professionnels puissants et dont certains n’offrent pas toujours la coopération espérée. Il est donc courant de voir des médecins, des infirmières ou des ingénieurs obligés de refaire une grande partie de leurs études supérieures pour espérer faire reconnaitre leur qualification alors qu’un examen de contrôle des connaissances pourrait parfois suffire pour définir si certains savoir faire sont réels, à compléter ou à acquérir.
C’est pour lever ce problème et être pro-actif face à la pénurie de main d’oeuvre que le Gouvernement du Québec a signé, le lundi 15 septembre, 10 nouvelles ententes avec différents ordres professionnels. Cette entente, assortie d’un budget de 2 millions de dollars, a pour but de faciliter et d’accélérer la reconnaissance des compétences des travailleurs immigrants au Québec (Source : Radio-Canada).
Nous ne pouvons que saluer cet effort nécessaire qui, tout en n’étant qu’un nouveau pas de franchi, est un signe des changements qui s’opèrent et qui vont contribuer à améliorer l’adéquation “besoins/ressources disponibles” sur le marché du travail. Ce dont les entreprises québécoises ont grand besoin pour engager des compétences vitales pour assurer leur compétitivité, leur perennité et leur croissance.