Dans sa une série heddomadaire qui parait chaque samedi, le journal le Soleil nous invite à découvrir d’un peu plus près l’immigration dans la région en faisant parler ou en dressant le portrait d’immigrants qui ont réussi leur inétgration sociale et/ou professionnelle dans la région de Québec. Si beaucoup d’éléments sont positifs, il ressort aussi parfois des sentiments qui expliquent parfois la difficulté de certains à intégrer pleinement la culture de leur nouvelle terre d’accueil.
J’ai ressorti de la lecture de l’article de Daphnée Dion-Viens paru ce samedi, 2 points qui m’apparaissent bien traduire cette état de fait :
On lit en effet que Telki, jeune colombien de 19 ans, affirme “qu’il n’a jamais vraiment vécu de racisme, depuis son arrivée à Québec. Souvent, il s’agit plus d’un manque de connaissance des autres cultures. Parfois, dans des régions comme au Lac-Saint-Jean ou en Gaspésie, les gens connaissent les immigrants surtout par ce qu’ils voient à la télé. Et les médias exagèrent parfois. L’important, c’est de créer des espaces où les gens peuvent se parler.”
et que ce dont Diana, arrivée du Kenya, s’ennuie plus que tout, c’est la chaleur humaine. “Ce qu’ils ont trouvé (nos parents) le plus difficile en arrivant, c’est d’apprendre la langue. Ici, les gens sont souvent déconnectés de leur famille, ils pensent beaucoup à leur travail, ils sont très occupés… La chaleur humaine, c’est vraiment ce qui me manque le plus.”
Sachant que la vérité sort souvent de la bouche des enfants, ce sont des messages qu’il faut entendre et prendre en compte. Ils traduisent parfaitement le fait que l’immigration reste avant tout un choc de cultures et que le phénomène étant récent à Québec, il nécessitera inévitablement un temps d’adaptation pour les citoyens de la ville. La réussite d’une politique d’immigration au niveau municipal passe par un processus réciproque qui doit soutenir les immigrants dans leur effort de compréhension de leur nouvelle culture, de ses codes et règles à respecter mais aussi aider la population locale à avoir une meilleure connaissance de ces personnes venues d’ailleurs et qui contribueront au développement économique et social de leur communauté. C’est un processus long auquel il faut s’atteler rapidement pour mieux préparer l’arrivée de tous ceux qui viendront, au cours des prochaines années, répondre au manque de main d’oeuvre de la région.
Une visite sur le site www.1888mevoila.com mis en place par la ville, première grande étape d’une politique en gestation et très attendue, est un premier pas à faire pour ceux qui veulent faire l’effort de cette compréhension mutuelle.