Fraîchement arrivé à Québec le vendredi 14 avril, cela fait maintenant plus de trois semaines que j’habite le quartier de Limoilou. Je suis étudiant lyonnais en stage à Québec, seul, mais j’étais déjà venu dans cette belle contrée à plusieurs reprises en famille. Cependant, vivre ici est bien différent d’une simple visite touristique et le regard n’est plus le même.
Une des premières choses qui m’a étonné, c’est la circulation. J’ai mis 3 jours à comprendre le fonctionnement des lumières (les feux tricolores, ici), situées à l’opposé du carrefour. J’en profite pour m’excuser auprès de tous les automobilistes que j’ai pu effrayé lors de mes quelques traversées intempestives.
S’il y a bien un animal qui peuple les espaces verts ici, c’est l’écureuil. Habitué à vivre en zone urbaine, ils ne sont aps sauvage et s’approchent facilement. Alors quand on fait un footing le long de la rivière Saint-Charles, on en croise énormément.
Vint l’heure des premières courses, et la découverte des rayons d’un magasin IGA, le Leclerc du coin! Le choc: le lait conditionné en sac. Pour rester dans le champ de l’alimentaire, il faut savoir qu’ici le journal télévisé est à 18h, les gens mangent généralement entre 17h et 17h30. Ainsi, il est compliqué de trouver un restaurant ouvert passés 22h.
Heureusement, pour ceux qui ont mangé, les bars sont toujours ouverts après cette heure. Testé et approuvé par votre humble serviteur, l’ambiance y est chaleureuse et on y trouve des gens de tous âges.
Cependant, je suis en stage, et qui dit stage dit monde professionnel. Là encore il existe beaucoup de différences par rapport à la France. Tout d’abord, quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon maître de stage me demanda de tutoyer toutes les personnes de l’entreprise. En France, le vouvoiement est plutôt de mise. Ainsi, le système de hiérarchie est presque cassé, ce qui change des habitudes françaises. L’autre aspect intéressant que j’ai relevé est la relation qu’entretient mon maître de stage avec ses clients : elle est amicale, simple et directe.
J’ajouterai aussi que j’ai la chance d’être venu au milieu du mois le plus pluvieux depuis la création de Météo Canada. Un plaisir quand on vient au travail en vélo. Mais ça n’enlève rien au charme de la ville et de la région, et j’ai encore beaucoup à découvrir durant les semaines qui me restent!
Écrit par Baptiste Tamet (Stagiaire de l’IUT Lyon)